Samedi dernier, je suis allée faire un tour du côté de Red Hook, à Brooklyn, outre l'installation il y a moins d'un an d'un IKEA au bord de l'eau, qui rend ce quartier accessible gratuitement en ferry! J'ai beaucoup apprécié ses petites rues calmes, comme Van Brunt street, parsemées de galeries et boutiques comme Atlantis, Metal and Thread et de bars et restaurants cosy comme Botanica, Tini, Baked, Hope & Anchor, Good Fork, Key Lime Pie, ainsi que ces entrepôts réhabilités transformés en ateliers d'artistes ou en lofts avec vue sur la statue de la liberté...On y trouve même un supermarché Fairway! Dommage que la station de métro la plus proche soit si loin!
Vendredi dernier, j'ai dîné avec Ryan Lott et sa femme. Sous le nom de Son Lux, il a tourné en France à l'automne dernier, en première partie de Why?, notamment au festival BBMix à Boulogne. Il a sorti un album en mars 2008 sur Anticon, At War With Walls and Mazes, quand on l'écoute, on pense à Sufjan Stevens, entre autres. Songwriter, compositeur et remixeur, il compose également pour des ballets contemporains, comme le ballet de Lorraine dont la première aura lieu en juin sur une chorégraphie de Stephen Petronio. Et demain soir j'irai peut-être le voir jouer à Nublu!
...dimanche soir à la BAM…Et c’est bien dommage, car ce film m’a fait changer d’avis sur le charme de Louis Garrel. J’ai donc noyé mon chagrin dans le vin rouge au BAM café, la réception donnée en son honneur ayant quand même eue lieu…
La belle personne de Christophe Honoré est sortie sur le territoire américain ce mois-ci, avec Louis Garrel (Un habitué des films de Christophe Honoré…cf. Les chansons d’amour, Dans Paris, Ma mère), LéaSeydoux, qui fait une apparition dans le prochain QuentinTarantinoparait-il, et GrégoireLeprince–Ringuet, et puis une apparition de ChiaraMastroianni, en clin d’oeil à La lettre de Manoel de Oliveira, puisque le film est également inspiré de La Princesse de Clèves, ce livre si cher à notre président! On y voit également une autre habituée, ClotildeHesme. La bande originale du film est principalement composée, si ce n'est uniquement, de morceaux de NickDrake et d'AlexBeaupain.
En faisant mes recherches pour écrire cet article, je me suis rendue compte que Christophe Honoré a également co-écritLes filles ne savent pas nager avec Isild Le Besco, que j’avais projeté à L’Institut Français de Sofia il y a deux ans et dont une psychologue m’avait dit le plus grand bien à la fin de la séance!
Début mars, un petit tour à l'Armory Show, la FIAC new-yorkaise, plus de 200 galeries du monde entier représentées, $10 l'entrée, tarif étudiant, même si t'as oublié ta carte, Meryl Streep en jogging et quelques idées à piquer dans les tenues du public...Un bon dimanche!
The Panic in Needle Park est ressorti récemment sur l’écran du Film Forum, mais c’est la crise, j’ai préféré le louer à la NYPL... Ce n’est que la deuxième apparition à l'écran d'Al Pacino, qui était pourtant déjà âgé de 31 ans à l’époque. Il y joue un junkie, au côté de Kitty Winn, qui gagna le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes pour ce rôle, ce qui ne lui a apparemment pas porté chance pour le reste de sa carrière, contrairement à Al Pacino... Ce film a été réalisé par Jerry Schatzberg, qui a fait ses armes dans le milieu de la mode, dont il fut l’un des plus célèbres photographes pendant les années 60. C’est une adaptation du roman du journaliste James Mills par Joan Didion et John Gregory Dunne. Datant de 1971, ce film relate l’histoire d’Helen (Kitty Winn), seule et désemparée, qui fait la connaissance de Bobby (Al Pacino), héroïnomane, et habitué de Sherman Square. Needle Park fait référence à l’intersection de Broadway et 72nd street en forme de triangle sur Manhattan, Sherman Square – à l’époque, un spot connu pour les junkies. Dans ce coin du West Side, endroit unique à Manhattan où l’on peut se procurer de la came sans s’aventurer dans Harlem, Bobby et Helen traînent leurs misères. Elle devient droguée rapidement à son tour et pendant que lui trouve de l’argent en volant à droite à gauche, elle commence à se prostituer pour pouvoir payer la came. Les deux jeunes gens décident de vivre ensemble malgré les difficultés rencontrées et les trahisons. Ce film, sans musique, est un portrait proche du documentaire sur la vie de junkies dans le West Side new-yorkais. Seringues, coke, héro, shoots, gros plans, tout y passe, rien ne nous est épargné. C’est d'ailleurs supposé être le premier film à montrer à l'écran une injection de drogue. Une descente aux enfers qui a inspiré d’autres films comme Requiem for a dream ou Trainspotting, on pense notamment au passage avec le bébé qui pleure au milieu de l’appartement de junkies. En Angleterre, le film a été interdit pendant trois ans à sa sortie.
...ou une française à NYC qui cherche à partager des lieux, des artistes, du son, des hommes, des images, du chocolat et tout fait exceptionnel survenu à un moment donné…
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