lundi 22 décembre 2008

Kayrock and Wolfy

...ou l''art du poster à Williamsburg. Depuis 2000, Kayrock and Wolfy, de Kayrock Screenprinting, dessinent les pochettes d'albums, affiches de concerts et autres pour des groupes comme Oneida, Nada Surf, Tiger Mountain, Les Savy Fav ou encore Deerhoof et donnent ainsi leur identité sur papier à une centaine de groupes. A une époque où chaque groupe à son Myspace, sa newsletter ou sa fan page sur Facebook pour faire leur propre promotion de leur dernier album ou de leur prochain concert et où l'affichage public est de plus en plus réglementé, cet art est devenu de la résistance. Même les salles de concert ne produisent plus leurs propres posters originaux à part des salles comme Southpaw à Brooklyn qui s'en sert comme décoration au mur et est devenu un véritable musée d'affiches...Un souvenir physique d'un moment éphémère. Et pourtant certains posters comme ceux des Grateful Dead par Wes Wilson et Victor Moscoso se trouvent maintenant dans la collection permanente du MoMA.
Kayrock Screenprinting propose une centaine d'impressions à taille standard 33X50.8 cm, deux couleurs, à $350 incluant design et coût d'impression mais peuvent faire des efforts pour rentrer dans les budgets des groupes si nécessaire.
D'après un ar
ticle paru dans popmatters.com et thewgnews.com.

samedi 20 décembre 2008

Live Forever: Elizabeth Peyton


On pourrait résumer l'oeuvre d'Elizabeth Peyton à de simples peintures de gens connus...Mais en voyant l'exposition qui lui est consacrée au New Museum, New York, il est difficile de ne pas apprécier ces petites toiles aux couleurs vives.
Diplômée de la School of Visual Arts à New York, depuis une quinzaine d'années, Elizabeth Peyton a créé peintures à l'huile, dessins, aquarelles, portraits de personnages historiques, artistes contemporains et amis comme Napoléon, Kurt Cobain, Chloé Sevigny, Jarvis Cocker, Susan Sontag ou encore très récemment Obama. Originaire du Connecticut, dans les années 1980, elle a été l'une des rares jeunes artistes à faire de la peinture figurative, ses portraits sont souvent peints à partir de photos sur de petites toiles. Sa première exposition s'est faite au Chelsea Hôtel, et ses tableaux font maintenant parties des collections permanentes de différents musées comme le Centre Pompidou et le MoMA.

New Jersey hangover-Sazerac forever

Quelque part dans le New Jersey

C'est chez les Bridge and Tunnel, dans le New Jersey, que j'ai eu l'occasion de goûter à l'un des plus vieux cocktails au monde...le Sazerac.
Le verre est d'abord rincé avec un fond de pastis, à l'époque ils utilisaient de l'absinthe, suivi de quelques goûtes de bitter Peychaud et de whisky (rye whiskey). Inoubliable. L'origine du nom est incertaine, le cognac utilisé dans le cocktail provenait de la maison Sazerac de Forge et Fils, il a été par la suite remplacé par du whisky, mais c'est également le nom d'un bar à la Nouvelle Orléans où ce mélange était très populaire au milieu du 19e siècle.

jeudi 18 décembre 2008

Le pop corn ça glisse


On y était aux Ray-Ban remasters @ Bowery Ballroom, New-York

...Nous avons ensuite fini la soirée à Max Fish, un des meilleurs bars de Ludlow street, où Curtis et son ami, après un tour de magie dont j'ai beaucoup de mal à me rappeler, nous ont fait une belle démonstration de l'exceptionnel montre briquet...Quelle soirée!

lundi 8 décembre 2008

Charlie and the chocolate factory

Nous aurions pu parler de l'ouverture de nouvelles brasseries ou caves à vin à Brooklyn mais c'est d'usines à chocolat que nous allons traiter aujourd'hui! Ou plus exactement du Mast Brothers Chocolate!
Les Mast brothers, ou, Rick Mast, 31 ans, musicien, qui a étudié la fabrication du chocolat à l'Institute of Culinary Education et avec Jacques Torres, et Mike Mast 28 ans, qui a travaillé pendant un moment dans le financement de films indépendants. Ils font partie de la douzaine d'artisans chocolatiers qui existent aux Etats-Unis et qui, contrairement à d'autres, font tout maison, de la fève de cacao, importée du Venezuela, de l'Equateur, de la République Dominicaine ou encore de Madagascar jusqu'à la tablette de chocolat.
Et avec des parfums tel que 81%-Fleur de sel, ça donne vraiment envie! Bon, c'est vrai que l'emballage est très recherché également, mais cela vaut-il pour autant $7 la tablette...Peut être est-ce nécessaire d'établir un prix aussi élevé pour payer le loyer de l'entrepôt dans le quartier de Williamsburg...


Pour le moment ils fabriquent 200 tablettes de chocolat par semaine et les points de vente sont limités mais le rythme risque d'augmenter et la vente en ligne va se développer prochainement pour votre plus grand bonheur!
En tout cas ils ont déjà une page MySpace, Facebook, un blog et un site Internet...
And what about a chocolate beer?

Update: Ici!

jeudi 4 décembre 2008

NY I love you!

samedi 29 novembre 2008

Thanksgiving in Connecticut

Illustration par Steve Mack

Nous ne disserterons point ici sur l'hypocrisie de Thanksgiving (C'est cette autre fête entre Halloween et Noël...) ni de la parade de Macy. Mais juste retranscrire en quelques mots ce merveilleux séjour passé dans le Connecticut avec quatre new-yorkais, un russe et deux biélorusses, ça vaut le coût! En vrac, pour apercevoir des étoiles filantes, s'enfiler des tall boys, jouer au freesbee lumineux dans les champs, se promener dans les bois qui ressemblent fortement à Sleepy Hollow, boire du Saint Emilion grand cru, faire cuire une dinde pendant 4 heures, préparer de la purée maison, manger une tarte au potiron, écouter le récit d'un trip au LSD à Disneyland, goûter la sauce de canne berges, faire la roue aussi bien qu'il y a 20 ans, jouer au baseball avec des canettes de Bud, jouer à charade (prononcer cheuraide!) devant un feu de bois, disserter sur la définition de mise en scène (en français dans le texte) au cinéma, sur le lien entre Rumble Fish et The Outsiders, faire du vélo Peugeot, évoquer les effets de la politique de Bush sur le financement des écoles, apprendre des expressions comme: tore up from the floor up, blow the bottom out of it, ou encore, pedal to the metal, faire de la crème fouettée dans la grange en regardant les autres jouer au ping-pong...C'est ça Thanksgiving!

mercredi 19 novembre 2008

Hanging shoes on the wires

Brooklyn-US-2005

Vous aussi, vous vous êtes toujours demandés, pourquoi, dans cette rue, des gens avaient suspendus leurs baskets aux fils électriques? Et vous aussi, vous vous êtes empressés de les prendre en photo! Top cool!
Et bien vous allez enfin savoir ce qui se cache derrière cette drôle d'idée, visible de New York jusqu'au Canada...
Est-ce un signe de reconnaissance entre gangs? Une coutume lorsque l'un de leurs membres a été assassiné? Une façon de marquer leur territoire? Un moyen de signaler un dealer dans la rue? Une tradition de diplômés? Des chaussures trouées lors d'un match de baskets devenues inutiles? Ou encore une référence aux films Wag the dog de Barry Levinson ou Big Fish de Tim Burton?
Et la réponse est...
щå
Mais pourquoi ce phénomène est plus visible à Brooklyn et particulièrement à Billyburg plutôt qu'à Harlem? Encore une histoire de hip?
En tout cas, sachez qu'il se répand maintenant jusqu'à...


Groningen-The Netherlands-2008

jeudi 13 novembre 2008

Times Square???

J'ai encore raté une bonne soirée...A l'occasion du 25e anniversaire du documentaire, Wild Style, film de 1983 sur le hip hop, par Charlie Ahearn...Une soirée avec Spank Rock, Grand Master Caz, Double Trouble etc. Le film ressort en salle pour l'occasion au Film Forum. En plus, la soirée avait lieu à Danbro Studios Warehouse...
Pour me faire pardonner, voici un extrait d'un autre documentaire de Charlie Ahearn, Doin' Time in Times Square, qui ne vous fera pas regretter le New York des années 80...



Charlie Ahearn-Doin' Time in Times Square

vendredi 7 novembre 2008

Henry Darger et les Vivian Girls


Connaissez-vous l'outsider art? Avez-vous déjà entendu parler d'Henry Darger?
Moi, jamais, jusqu'à avant hier...
Outsider Art est un terme qui a été créé dans les années 70 comme synonyme anglais d'art brut et Henry Darger est l'une de ses figures emblématiques. Ce terme est employé pour parler des artistes marginaux, autodidactes, dont l'œuvre a souvent été découverte après leur mort et qui ont évolué loin du milieu artistique.
Il parait que c'est de l'œuvre d'Henry Darger que vient le nom des Vivian Girls (le groupe de Brooklyn).
Je me suis donc rendue à l'exposition qui lui est consacré en ce moment à l'American Folk Art Museum (gratuit tous les vendredis en fin d'après midi au même titre que le MoMA et le Whitney Museum).
Henry Darger (1892-1973), qui a perdu ses parents très tôt, s'est retrouvé seul et interné pendant toute son enfance, il a ensuite passé toute sa vie à travailler dans un hôpital de Chicago comme homme de ménage; ce sont les propriétaires de son appartement, Kiyoko et Nathan Lerner, qui ont découvert son œuvre juste avant sa mort, un livre de 15 000 pages intitulé, The Story of the Vivian Girls, in What is known as the Realms of the Unreal, of the Glandeco-Angelinnian War Storm, Caused by the Child Slave Rebellion, accompagné d'une centaine d'illustrations relatant l'histoire des 7 sœurs Vivian et l'esclavage et la torture d'enfants hermaphrodites par les Glandelinians, les aquarelles sont souvent inspirées d'illustrations de livres pour enfants.

mercredi 5 novembre 2008

VOTE!


J'avais pourtant repéré pas mal de soirées sympa à Poisson Rouge, Galapagos, Exit Art, 3rdWard, avec open bar, concerts, écran géant, et autres animations spéciales élection mais finalement j'ai pensé que ça serait plus intéressant de rester dans mon quartier...Et puis c'est aussi parce que je suis très paresseuse et je n'ai pas eu le courage de reprendre le métro...Voici donc un aperçu de l'atmosphère qui régnait hier soir à Harlem sur la 125ème rue:

lundi 3 novembre 2008

mmmmmmmmmm

Qui a dit qu'on mangeait mal aux Etats-Unis???
(Bière belge Saison Dupont et confiture à la rhubarbe La Trinquelinette en vente chez Fairway)

dimanche 2 novembre 2008

NYC Marathon in Harlem



samedi 1 novembre 2008

Trick or Treat


Non, je ne suis finalement allée nulle part pour Halloween! Ni à la parade, ni à la soirée à Danbro Studios Warehouse, ni au bal des sorcières à Delancey, ni au vernissage de E.V.E. Project à Silent Barn... Il faut dire qu'en me promenant du côté de Union Square, j'ai pris peur en voyant l'interminable queue devant le magasin New York Costumes sur 4th av. ou Broadway et 11th str.! Mais j'ai quand même trouvé les deux meilleurs costumes de l'année! Vous avez bien sûr reconnu The Dude de The Big Lebowski et Kaonashi, un personnage du Voyage de Chihiro!

mercredi 29 octobre 2008

Dr Atomic


Jeudi dernier je suis allée à l'opéra au Lincoln Center voir Dr Atomic, du compositeur minimaliste contemporain John Adams, mis en scène à l'origine par Peter Sellars et créé à l'opéra de San Francisco en 2005. C'est assez exceptionnel pour que je le mentionne sur mon blog...
L'histoire porte sur le premier test de la bombe atomique effectué à Los Alamos dans le désert du Nouveau Mexique par Robert Oppeinheimer en 1945.
Cette nouvelle production est mise en scène cette fois-ci par la réalisatrice anglaise Penny Woolcock. Dans la musique comme dans les décors, on sent d'ailleurs une touche cinématographique.
Les décors, que j'ai trouvé assez réussis, sont de Julian Crouch. Les protagonistes sont encastrés dans les cases d'un mur en bois parfois y dessinant sur un tableau des formules mathématiques, parfois prenant des positions défiant l'apesanteur. Le casier fait aussi l'objet de projections d'images du Japon ou de l'orage...Le décor comprend également une bombe suspendue au plafond comme une lune. De temps en temps des indiens apparaissent comme des esprits portant des masques impressionnants.

L'opéra recrée l'anxiété de l'équipe scientifique et de la femme d'Oppeinheimer pendant les quelques mois précédents l'essai et les incertitudes et questionnements sur l'utilisation de la bombe au Japon. Comment peut-on imaginer que le père de la bombe atomique pouvait citer Baudelaire en français et lire le Sanskrit?
Pour une vraie critique, je vous conseille celle du Monde ou celle d'Alex Ross dans le New Yorker.
Enfin, j'ai plus apprécié le deuxième acte que le premier et en particulier la scène finale mais je dois avouer que ce que j'ai le plus admirés pendant cette soirée, ce sont les
lustres du Lincoln Center!

Downtown 81 - After Hours - The French Connection




Je me suis tapée pas mal de films récemment...N'ayant malheureusement pas encore trouvé d'emploi à plein temps et pas trop les moyens d'essayer tous les restos de NYC, je me suis tournée vers une activité moins onéreuse mais pas moins instructive et divertissante!
Parmi tous ces films il y en a 3 dont l'action se passe à New York qui m'ont particulièrement marquée!
Je veux parler de: Downtown 81, The French Connection et After Hours.

After Hours de Martin Scorsese possède un excellent scénario comique comme on en voit rarement! Prenante, l'histoire se situe dans le quartier de SoHo au début des année 80. C'est peut-être le seul film comique de Martin Scorsese, et pourtant tellement réussi! C'est l'histoire de Griffin Dunne - Paul qui descend à SoHo pour voir Marcy - Rosanna Arquette rencontrée quelques heures avant dans un café, de péripétie en péripétie Paul n'arrive pas à rentrer chez lui, uptown...Griffin Dunne et Rosanna Arquette se retrouveront quelques années plus tard dans le casting d'un autre film...Le grand bleu! Marty mérite largement son prix du meilleur réalisateur à Cannes en 1986 pour ce film...

Dans Downtown 81 de Edo Bertoglio, c'est encore plus au sud de Manhattan que ça se passe, à Lower East Side et ce film documentaire sur et avec Jean-Michel Basquiat, qui n'avait que 19 ans à l'époque, nous permet de voir les rues de ce quartier rempli d'artistes au début des années 80 également. On peut y voir quelques personnages de l'underground new-yorkais et des groupes de rock locaux comme DNA ou The Plastics dans différents bars et clubs qui ont été remplacés depuis par des bars plus sages ou des boutiques bobos.

Enfin The French Connection de William Friedkin, non je ne l'avais pas encore vu!, avec deux ou trois scènes mémorables dont celle dans le métro entre Fernando Rey et Gene Hackman, la course poursuite le long du métro aérien et la descente dans un bar de Brooklyn au début du film! Cette fois-ci ça se passe dans les années 70. J'avais vu par hasard quelque semaines plus tôt dans Belle de jour de Luis Bunuel, Fernando Rey, qui joue le rôle de Charnier, le trafiquant d'héroïne marseillais dans The French Connection! Certainement ses deux rôles les plus connus...

Enjoy!

lundi 27 octobre 2008

ThE Ny ArT BoOk FaIr


Dimanche...Un tour à la NY Art Book Fair, organisée par Printed Matter, Inc., association qui promeut les publications d'artistes, et qui se tenait ce week-end à Chelsea au 3ème étage du Phillips de Pury & Company building; salon annuel des livres d'art contemporain, catalogues d'art, livres d'artistes, périodiques et fanzines sur l'art avec plus de 140 éditeurs, vendeurs et antiquaires du monde entier représentés et...Entrée libre! Sortie du dimanche pour le hipster, on pouvait notamment y voir Michel Gondry, qui était là pour signer son livre: You'll like this film because you're in it!, et au hasard, des stands de: Visionnaire, 103point9, Exit Art, DIA Art Foundation, Girls like us, ainsi qu'un stand où on vous prêtait un gant blanc pour tourner les pages de livres arty, l'un d'eux était fait de pages, chacune d'une couleur différente comprenant un milliard de points...Pour ceux qui ont raté Michel Gondry, il était le lendemain à Strand! Pour ceux interessés par tout ce qui est typographie, graphic design, magazines pointus représentant les dernières tendances du monde de l'art et de la mode et le monde de l'édition, c'etait un bon rendez-vous!

Plus de photos !

samedi 25 octobre 2008

Vivian Girls, Ponytail, Black Dice...@DaNbRo StUdIoS WaReHoUsE, Oct. 24th

J'ai finalement réussi à voir les Vivian Girls en concert !!!

Ce n'était pas si difficile…Etant donné qu’elles jouaient tous les jours pendant ces CMJ...Mais c’est dans un concert « off » du festival, organisé par l’excellent découvreur de talent Todd P, dans cette ancienne brasserie désaffectée située à Bushwick, (quartier de Brooklyn, lui aussi victime de la gentrification!) que j’aurai eu l’occasion de les voir jouer... Un peu déçue par leur prestation, après en avoir tant entendu parler, qui n’avait vraiment rien d’originale, un peu d’énergie, quelques mélodies, une musique garage lo-fi pleine de références, une brune, une rousse, une blonde…, bref une musique insipide, heureusement le set suivant de Ponytail nous remet de notre déception rapidement!




Ponytail: très jeune groupe de noise-punk originaire de Baltimore, avec Molly Siegel et sa voix ou plutôt ses cris nasillards, que certains comparent à un dauphin, gesticulant comme si elle était sous ecsta que j’ai confondue avec un homme, peut être un peu rebutante au début mais l’énergie du groupe sur scène ainsi que son originalité et son authenticité font que cela restera le meilleur show de la soirée.

Nous passerons sur les deux groupes ayant ouvert la soirée: Women, qui sont en fait 4 hommes et BARR. La soirée se termine avec Black Dice, un peu trop noisy à mon goût et que je préfère écouter sur album que live…En tout cas nous reviendrons c’est sûr à Danbro Studios Warehouse, peut être pour la soirée Halloween si j'ai trouvé un déguisement d'ici là...

mardi 30 septembre 2008

Chairlift @ Tribeca Grand Hotel - Tuesday Sept 30th


Après avoir écouté en boucle leur tube Evident Utensil remixé par MGMT pendant des mois, j'étais assez excitée à l'idée d'assister à la soirée organisée au Tribeca Grand Hotel à l'occasion de la sortie du premier album de Chairlift, Does you inspire you sur Kanine Records.
Le Tribeca Grand Hôtel, un autre de ces h
ôtels new yorkais à l'instar du Maritime Hôtel et de son Hiro Ballroom, qui propose des concerts ou soirées dans son sous-sol souvent gratuits. Il y a trois ans, j'y avais notamment assisté à un concert de The Rapture, ou encore une projection du documentaire Dig!.
Mais revenons à Chairlift...Ce groupe se compose donc de Aaron Pfenning à la guitare, Patrick Wimberly à la batterie et Caroline Polachek au synthé et chant.
Basé actuellement à Brooklyn, ou plus exactement, à Williamsburg, la Mecque des hipsters, ils jouent de l' electronic pop entre atmosphère à la Twin Peaks et mouvance MGMT et so 80's. Mais c'est la voix de Caroline qui donne toute sa personnalité au trio.
Le set très professionnel était une bonne surprise après la grosse déception de MGMT sur scène cet été à Mc Carren Pool et il faut dire que l'open bar à l'alcool de pêche et le DJ qui nous a passé C'est la ouate de Caroline Loeb, ont réussi à nous mettre rapidement dans l'ambiance...
A
vis aux parisiens, ils seront à La Flèche d'or le 27 novembre prochain...

mercredi 24 septembre 2008

RRIICCEE, Hiro Ballroom - NYC, Sept 24th




Une heure, ni plus, ni moins, sans rappel, c’est la durée totale d’un concert de RRIICCEE, le nouveau groupe de Vincent Gallo, accompagné cette fois-ci des frères Haas, Simon et Nikolas.
Une surprise totale puisque le concept de RRIICCEE, né d’une rencontre avec Eric Erlandson, ancien du groupe Hole, est de renier le système de l’industrie musicale actuel pour des performances live improvisées.
Le système sous sa forme, recherche de contrat, enregistrement studio, sortie d’album, avec toute la promotion qui s’en suit et les tournées éreintantes avec concerts à répétition se ressemblant comme deux gouttes d’eau, les festivals pour hipsters, dans lesquels on joue pour un public qui passe plus son temps à prendre des photos ou des bouts de films avec leur téléphone portable qu’à écouter la musique, c’est ce que RRIICCEE souhaite éviter en s’efforçant de rester authentique.
Il en ressort donc un état fragile de trois personnes communiquant musicalement pour créer spontanément une composition. Aucun commentaire, juste de la musique improvisée sur scène par ces trois acteurs, en caleçon, nus en bottes - manteau de fourrure ou en bottes et veste à franges, l’un au piano, l’autre à la batterie, et le dernier à la guitare accroupi les trois quart du temps, malheureusement pour moi…
La musique peut rappeler celle de l’album solo de Vincent Gallo sorti chez Warp en 2001, When. Assez épurée et minimaliste, par moment on imagine bien cette musique comme bande son d’un film et même si les frères Haas n’ont pas l’air très à l’aise dans leur rôle, la musique est très plaisante à écouter et l’atmosphère créée très romantique, aidé par le cadre de l’Hiro Ballroom et sa décoration japonaise. Le public, assis, n’est pas composé uniquement de filles ou de hipsters comme je m’y attendais. A la fin du concert, les trois protagonistes sortiront des coulisses pour faire connaissance avec leur public très sage mais ma moitié n’a pas vu l’intérêt d’aller s’en approcher, nous sommes donc rentrés rapidement chez nous, zut. Mais ce n’est pas grave, il me reste mes rêves...Oh Vincent, laisse moi être ta Chloë Sevigny, ta Florence Loiret-Caille...

mercredi 17 septembre 2008

Thomas Ankersmit @ Harvestworks NYC, Sept 17th 2008


Thomas Ankersmit en concert est une expérience très particulière, ses sons vous captivent pendant toute la durée de la performance...
Hollandais, résidant à Berlin, de passage à New York, composeur et saxophoniste, il utilise une large variété d'outils, qui me sont bien sûr complètement inconnus, dont un synthétiseur modulaire Serge, "analogue tape desks"=des magnétophones analogique à bandes?, un ordinateur équipé de MAX/MSP, ET, un haut-parleur directionnel.
La nouvelle génération de haut-parleur qui permet de faire des mises en scènes sonores extrêmement localisées; le principe étant qu'en dehors du faisceau sonore, la personne n'entend pas le son émis.
Malheureusement, ou pas, Thomas étant malade, il ne nous gratifiera pas du son de son saxophone, ce soir c'est pure musique électronique, avec "surround system".

Pendant presque une heure, on se sent complètement happé, entre des bruits d'insectes tout autour de la salle ou une fusée qui décolle. On ne ressort pas indemne de cette expérience prenante, extrême mais ne dépassant jamais la limite de l'inaudible, qui vous ferait immédiatement sortir de la salle. Il ne joue donc pas seulement avec les sons mais également avec l'espace.
Ankersmit a sorti quelques albums dont un split LP avec Jim O'Rourke, Weerzin-Oscillators and guitars.
Une expérience intense pour vos oreilles.

mardi 16 septembre 2008

Sur mon trajet hebdomadaire vers la NYPL (New York Public Library)...


Tous les mardis, vers 17h, je remonte Manhattan en métro, sur la ligne 6, et m'arrête à 42nd street - Grand Central. Toujours à la mauvaise heure…Il faut d'abord réussir à sortir du métro, tâche difficile lorsque les tourniquets servent dans les deux sens et qu'il y a un tel trafic, ensuite remonter la 42e jusqu'à la 5e avenue, puis tourner à gauche pour enfin arriver à la NYPL. Non ! Pas le bâtiment principal dans lequel se réfugie Jake Gyllenhaal pour échapper au déluge, mais l’immeuble en face, un peu plus bas.
Après avoir rendu mes DVDs empruntés la semaine précédente, je peux enfin chiner dans le rayon films bien rempli en classiques de toutes nationalités: Russian, Swedish, French, Italian, Vietnamese etc, et en DVD Criterion, mon éditeur préféré!!!
Eventuellement je m'arrête au passage pour récupérer un film réservé sur Internet dans la salle prévue à cet effet, et hop! C'est reparti pour le chemin semé d'embûches vers le métro!
Et voilà! J'aurai bien mérité mon petit film ce soir!
Et je remercie la NYPL, qui depuis mon arrivée m'a permis d'améliorer ma culture cinématographique sans frais, avec, entre autres: La panthère rose, Nuit et brouillard, Dr Mabuse, M le maudit, Boudu sauvé des eaux, La boulangère de Monceau, Heat, Trash, Marnie, Pépé le Moko, L'armée des ombres, Quand passent les cigognes, Satyricon...